❈ Mes lectures ❈
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Thérèse Raquin // Émile Zola
Je suis tout d'abord désolée pour cette longue attente, j'ai eu un problème sur le site qui a été réglé il y a quelques jours donc il était impossible pour moi de poster cet article !
Thérèse, qui a été élevée par sa tante Mme Raquin, a été promise depuis son plus jeune age à son cousin Camille, un homme maladif et chétif. Prise en étau entre cet époux qu'elle n'aime pas et la mercerie familiale, Thérèse trompe sa lassitude en se jetant dans les bras de Laurent, un ami de Camille. Les deux amants veulent vivre leur amour sans se cacher et être enfin libre, pour eux la seule solution est de faire disparaître le mari gênant...
J'ai dû lire ce livre pour les cours, et ça reste pour moi une lecture obligatoire, du moins c'est comme ça que je l'ai vécu. Je n'ai pas adoré ce roman, en fait je crois que j'ai du mal avec le style d'écriture de Zola, en tant que naturaliste il met en avant les pensées, les sentiments des personnages avant, pendant et après le meurtre. De plus il y a énormément de description où l'environnement a un véritable sens caché, tout y est réfléchit et on ne le voit pas forcement en tant que lecteur ! C'est pour cela que je l'ai trouvé long, il n'y a pas vraiment d'action, l'histoire est centrée sur les sentiments et les sensations des personnages qui évoluent au fil du livre. Cependant j'ai adoré étudier l'œuvre en classe, car si pendant la lecture on ne voit pas tout les sous-entendus c'est en analysant qu'on découvre le vrai talent de Zola. J'ai aussi aimé voir deux univers opposés, le naturalisme et le fantastique, se mêler.
Je ne sais pas vraiment comment me positionner sur ce livre. En revanche je pense qu'Émile Zola est un incontournable, c'est pourquoi je le recommande malgré mon avis tout à fait personnel.
03/12/2016
Là où tombent les anges // Charlotte Bousquet
Solange, dix-sept ans, court les bals parisiens en compagnie de Clémence et Lili. Naïve, la tête pleine de rêve, elle se laisse séduire par Robert Maximilien et accepte de l'épouser. Mais son prince est un tyran jaloux, qui ne la sort que pour l'exhiber lors de dîners mondains. Coincée entre Robert et Emma, sa vieille tante aigrie, Solange étouffe à petit feu. Heureusement Lili la délurée et la douce Clémence sont là pour la soutenir. Quand la première guerre mondiale éclate, Robert est envoyé sur le front. C'est l'occasion pour Solange de s'affranchir de la domination de son mari et de commencer enfin à vivre, dans une ville où les femmes s'organisent peu à peu sans les hommes...
J'avais hâte de me lancer dans ce récit sur une période qui m'intéresse énormément : la première guerre mondiale. Ce roman, que mes amis m'ont offert il y à quelques mois, me donnait envie mais je n'osait me lancer car je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'en fût pas déçu ! Raconter cette période historique est un vrai défi, de plus que la vie parisienne et le rôle des femmes est un thème assez rare dans ce genre de récit ! Je veux bien croire Charlotte Bousquet quant elle affirme qu'elle a faillit abandonner à plusieurs reprises et que ce fut le livre le plus dur qu'elle ait écrit. On rencontre une jeune femme, Solange, battu par son père qui se réfugie à Paris là où sa meilleure amie vit. Lili est le contraire de Solange c'est une fille expansive et sans-gêne. C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé, de part sa façon de penser et sa liberté qui est mal vue à cette époque. Robert, amoureux, épouse Solange mais devient de plus en plus jaloux et malgré sa mobilisation il plane derrière Solange comme une ombre pendant son absence, et devient de plus en plus violent après chaque permission. Je n'imagine ce qu'a dû éprouver la jeune femme, elle ne pouvait pas partir car en temps de guerre le statut sociale qu'elle avait était vitale, de plus elle ne pouvait pas laisser la vieille tante seule. Celle-ci est aussi un personnage étonnant qu'on aime voir changer, elle apportait quelque chose au livre. J'ai aussi adorée Clémence et Pierre qui m'ont énormément touché à travers les lettres qu'ils s'envoyaient l'un à l'autre lorsque le jeune homme était au front. A travers ces personnages féminins différents socialement et moralement on se rend compte de la vie des femmes à cette époque. C'est comme cela que l'on voit naître le féminisme que toutes les femmes soutiennent contrairement à l'Etat. Malgré tout ces bons points, le livre était long et j'ai fait traîner cette lecture pendant un grand moment, pas de rebondissement mais un récit plutôt plat. Le final était nécessaire mais cruel, c'est en tout cas une très bonne fin.
Voici un extrait qui résume pour moi la vie pour les femmes à cette période : "...Votre pays vous craint. Jusqu'à ce que la guerre éclate, vous n' étiez que de petits êtres fragiles et innocents. Quand les hommes sont partis, vous avez pris leur place : vous avez dévoilé votre jeu. Vous n' êtes ni frêles ni dépendantes. Et vous êtes aussi compétentes qu' eux. Si j' étais eux, je serai un peu effrayée, tout de même..."
Miss Peregrine et les enfants particuliers //
Ransom RIGGS
Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l'avaient envoyé pour le protéger de la menace nazi. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d'un orphelinat pour enfants "particuliers". Selon ses dires, Abe y côtoyait une ribambelle d'enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des "Monstres". Désormais, ces aventures lui apparaisse comme des contes, des affabulations, narrées par un vieil homme déconnecté de la réalité et paranoïaque. Mais un soir, Jacob trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s'enfuit sous ses yeux. Bouleversé, Jacob part en quête de vérité sur l'île si chère à son grand-père. En découvrant le pensionnat en ruines, il n'a plus aucun doute : les enfants particuliers ont réellement existé. Mais étaient-ils dangereux ? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous ? Et s'ils étaient toujours en vie, aussi étrange que cela paraisse...
J'ai acheté ce livre sur un coup de tête, je sais qu'il a fait beaucoup parlé de lui mais je ne m'étais jamais vraiment penché sur l'histoire. C'est seulement en voyant la couverture et en le feuilletant que j'ai craqué. L'objet livre est lui même superbe, une couverture en noir et blanc avec une petite fille pour le moins particulière et quand on le feuillette on trouve à l'intérieur des photos étrange qui toutes sont authentiques, seulement certaines ont subit quelques petites modifications (quelques photos tiré du livre ci contre). Ces photos originales nous font entrer dans cet univers troublant qui n'en fini pas pendant notre lecture ! J'ai aimé ce livre car dérière le fantastique ce cache un coté sombre qui a éveillé ma curiosité grâce aux images et détails inquiétants. Pourtant Jacob ne m'a pas particulièrement plu, j'ai été en revanche touché par les enfants particuliers plus étonnant les uns que les autres. La plume de l'auteur est plutôt fluide, elle n'est pas exceptionnelle mais assez simple qui fait ressortir le coté extraordinaire de l'histoire. J'ai hâte de voir la reprise cinématographique car Tim Burton est un réalisateur surprenant dont l'univers est étranges et palpitant ! J'espère que comme dans ses autres réalisations on va retrouver un rôle avec une personnalité propre à ce réalisateur, qui est de loin le meilleur à mon goût. Ce livre n'a pas été un coup de cœur mais je le conseille tout de même à tous les lecteurs qui aiment découvrir des univers originaux et des histoires uniques en leur genre.
Les gens heureux lisent et boivent du café // Agnès Martin-Lugand
Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...
Ca fait des mois et des mois que je vois ce roman tourner sur youtube, les blogs, instagram... J'avais peur de me lancer car les critiques étaient tellement bonnes que j'ai mis la barre très haute. Et, à ma plus grande joie, ce fut un joli coup de coeur ! Cette histoire a su me toucher, le deuil de cette femme m'a fait mal pour au final sortir de cette lecture mieux que la veille ! On s'évade, rencontre des personnages attachants, drôles et aussi mysterieux comme cet homme de glace qui est son voisin, dont on veut connaitre chaque parcelle de sa vie et chaque detail de son existance. Une ecriture simple, pas d'histoire a l'eau de rose ou encore une héroïne a qui il arrive une merveilleuse aventure. Non, ici on suit Diane qui tente difficilement de se reconstruire psycologiquement et physiquement, et dont le final n'est pas celui que l'on attend. J'ai été etonnee du personnage de Felix, qui est tout comme dans Orphan Black (voir dans Divers) , un gay exentrique qui accumule les relations d'un soir. De plus ils portent le même prenom ! C'est un roman triste, beau qui apporte beaucoup d'espoir ! J'attend la suite avec impatiente...
Un Toubabou au Mali // Arnaud Rodamel
Un Toubabou au Mali est un livre qui me tient beaucoup à cœur, il a été écrit par Arnaud Rodamel, un écrivain de ma région que j'ai rencontré et qui est libraire à St Étienne.
Boubacar est un jeune adolescent qui vit dans un village près de Tombouctou au Mali, chez son oncle Abdoulaye avec ses cousins et sa sœur Aminata. Entre ses cours et les tâches domestiques qu'il effectue sans véritable entrain, ses journées lui semblent monotones. Mais un matin, à sa plus grande surprise, une visite inhabituelle vient perturber ses habitudes. Le « toubabou », Victor, qui est déjà venu quelques fois chez Abdoulaye séjourner est de passage. Et à chaque fois on se découvre, on s'apprivoise.
Ce livre est plus un témoignage de l'auteur sur la vie au Mali, une rencontre entre deux univers totalement différents que tout sépare mais qui ont en commun cette véritable amitié qui les lie les uns aux autres ! Durant cette lecture on suit ces humains qui, malgré leurs différences culturelles et sociales, vivent ensemble et partagent d'intenses émotions. J'ai aimé vivre les aventures qu'ils ont vécu, leurs différents et surtout découvrir ces personnages criant de vérité et beaux par leur sincérité.
Ce petit livre de 128 pages ce lis très facilement et très rapidement. On apprend des nouveaux mots traduit du Malien au Français et des coutumes qui nous sont totalement inconnu. Je te le conseil à toi et à toutes les personnes qui veulent passer un joli moment de rencontre, de vérité et de liberté.
The Mortal Instruments IV : La cité des anges déchus // Cassandra Clare
Dans ce 4ème tome de The Mortal Instruments de Cassandra Clare, nous retrouvons Clary qui est rentrée à New York pour s'entraîner à devenir une Chasseuse d'Ombres. En revanche, les tensions se ravivent avec les Créatures Obscures et des Chasseurs d'Ombres sont assassinés... Des deux cotés, on se prépare à une nouvelle confrontation et les enfants de Lilith essayent de mettre Simon, le vampire aux nombreux pouvoir, de leurs coté. Quant à Jace, des cauchemars le perturbe et le menace de perdre Clary.
J'ai adorée ce livre tout comme ceux de cette saga. L'histoire est toujours aussi prenante avec autant de suspense et de rebondissements que dans les autres tomes. J'ai eu un peu de mal au début du livre étant donnée que j'avais lu le tome trois il y a quelques temps, mais toutes les informations nécessaire apparaissent au fil des pages et tout devient plus nette très rapidement. L'écriture est toujours aussi fluide et agréable, elle nous transporte encore une fois dans un monde qui nous est familier où tout semble possible. Quant à la relation entre Clary et Jace, elle est toujours aussi compliquée et on en vient à se demander si ce problème pourra se régler dans les prochains tomes. J'ai aussi trouvé que la jeune fille a pris en maturité, elle me semble beaucoup moins niaise dans sa manière d'être qu'avant. Dans ce quatrieme volet, le duo Magnus et Alec est toujours mon favori. Dans les autres livres ils apportaient une touche d'humour mais cette fois l'immortalité de Magnus apparaît pour de bon aux yeux d'Alec et lui fait voir la vérité en face, aucune scène drole entre ces deux personnages et c'est ce changement brutale qui m'a plu. La fin du roman, elle, est plus qu'étonnante et nous laisse sur notre fin. J'ai hâte de me procurer le tome cinq qui semble très bien partit grâce à ce final très préoccupant.
L'insomnie des étoiles // Marc Dugain
Le début de l'histoire est prenante et on en vient rapidement au fait. Marc Dugain nous fait vivre les émotions de Maria avec beaucoup d'attention. Et malgré les tournures de phrases, les figures de style difficiles à comprendre et les mots compliqués, on arrive à rentrer dans l'histoire et dans l'ambiance très rapidement. Mais vers la fin, à partir du moment où il y a des monologue de trois pages, on commence à décrocher, et pour ma part je reste sur ma fin car je n'ai toujours pas compris pourquoi le meurtre a été commis. L'homicide évolue en génocide mais le premier meurtre n'est pas justifié et c'est ce qui m'a le plus déçu. Je suis restée avec mes questions, avec en prime, un cadavre sur les bras dont on ignore l'identité. J'ai beaucoup aimé la première partie du roman construite comme une enquête policière alors que la deuxième est très sombre, elle évoque les atrocités commises par les nazis au nom de la pureté de la race, l'eugénisme...
Je trouve que L'insomnie des étoiles est moins fort que La chambre des officier du même auteur. Marc Dugain a l'air cette fois ci beaucoup moins proche de ses personnages ce qui met un fossé entre nous et eux. En revanche le roman est bien mené et il y a des passages forts dans ce récit. J'ai globalement apprécié ce livre même si je reste sur ma fin.
Love story à l'iranienne // Jane Dexard et Deloupy
Dans cette bande dessinée on suit un couple de journaliste qui s'est rendu en Iran clandestinement pour interrogé des jeunes sur leurs quotidiens avec le régime. La république islamique contrôle et verrouille absolument tout. Les manifestations sont réprimées dans le sang, les arrestations arbitraires et la torture sont monnaie courante. Tenter de protester pour cette jeunesse relève réellement d'un acte de courage. A travers le portrait de plusieurs couples, nous nous rendons compte des difficultés qu'il y a de choisir son mari, car les unions sont le plus souvent des mariages arrangés, mais aussi de la place de la femme sous ce régime.
C'est une lecture qui m'a ouvert les yeux sur cette triste réalité. On se rend vraiment compte de ce qu'ils endurent au nom de la "religion". On s'aperçoit que leurs intérêts ne sont guères éloignés des nôtres : être libre écouter de la musique, de faire la fête, d'étudier, de fréquenter et d'aimer qui on veut.
Le poid qui pèse sur la jeunesse iranienne est vraiment différemment perçue par les jeunes gens qui acceptent de témoigner devant les deux journalistes. Jane Deuxard (pseunonyme du couple de journaliste) ont prit un réel risque en allant rencontrer ces jeunes, qui eux aussi ont risqués leurs vie, en témoignant.
Ensemble il font passer le message que l'amour est plus fort que tout. De plus les dessins sont pleins de sens, rien n'est laissé au hasard. Deloupy a su mettre les sentiments des jeunes en dessin ! Je conseille ce livre à tout le monde car c'est un sujet qui nous concerne tous plus ou moins aujourd'hui.
Hunguer Games // Suzanne Collins
Les Hunger Games ont commencé. Le vainqueur deviendra riche et célèbre. Les autres mourront.
Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Hunger Games. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras... Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre à tout prix.
Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...
J'avais vu les films avant de lire ce livre et il faut dire qu'ils ne m'avaient pas particulièrement plu. Je ne supportais pas le personnage de Katniss. C'est pourquoi, tout naturellement, je me suis dirigée vers les livres pour en tirer une meilleure conclusion. Je n'ai pas adoré ma lecture mais je ne me suis pas ennuyé pour autant. Ce qui m'a le plus déçu était, tout comme dans le film, les moments tristes qui ne me touchaient pas. Quant aux personnages, à part peut être Rue, je ne les ai pas trouvé attachants, au contraire : je méprisais Peeta et Katniss de leurs niaiseries ! En revanche, au début, on est directement plongé dans l'univers rude et inégal de Panem, et c'est cela que j'ai le plus apprécié. De plus le roman est fluide et va de rebondissement en rebondissement, nous n'avons pas beaucoup de répit et c'est un point fort du roman.
Cette dystopie ne m'a pas particulièrement plu et touché. Mais cela reste quand même un bon livre dans l'ensemble !
Aristote et Dante découvrent les secrets de l''univers // Benjamin Alire Saenz
Aristote, 15 ans, mène une existence difficile entre un frère en prison et un père hanté par ses souvenirs de guerre. Il rencontre Dante, un garçon du même âge, qui est très expansif et a une vision du monde bien à lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant une profonde amitié va se nouer entre eux, une de ces relations qui changent la vie à jamais... C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers.
Ce livre à été un énorme coup de coeur ! Aristote et Dante est un très beau roman où la place est faite à l'humour, à l'amour, à la poésie. J'ai été emportée du début à la fin sans m'ennuyer une seule seconde ! Deux adolescents touchants chez qui pourtant tout oppose : Aristote broie du noir à longueur de journée, il garde tout pour lui sans vouloir se confier aux autres comme à Dante qui quant à lui, semble épanoui et optimiste. J'ai adorée ce contraste saisissant ! Et pourtant on va voir cette amitié peu commune évoluer, et les sauver d'une certaine façon tous les deux.
Roman d'amitié où la frontière avec l'amour est bien mince. La couverture laissait présager un véritable voyage, une sorte de road trip. On aurait pu penser qu'Ari et Dante s'élanceraient sur les routes américaines pour découvrir qui ils sont, mais il s'agit plus d'un voyage métaphysique que physique. Les deux ados ne vont nulle part, seulement quelques escapades dans le désert. Mais pourtant c'est bien d'un voyage dont il est question, d'un voyage vers l'âge l'adulte.
Aristote et Dante se lit avec beaucoup de plaisir, joue avec nos émotions, nous fait rire, pleurer, nous révolter devant la méchanceté et la bêtise de certains. J'ai aimé la délicatesse de cette histoire d'amour où les choses prennent le temps de se mettre en place sans aucune vulgarité. Tout est poétique, beau. Aristote et Dante est une histoire d'amitié très forte, bien particulière, mais aussi une histoire d'amour, mais pas forcément là où on l'attend.
Des le début du livre, on sait très bien comment va se finir l'histoire. Mais comme pour La voleuse de livres de Markus Zusak, l'important n'est pas de savoir la fin du livre au moment venu mais de savoir comment on en arrive à cette conclusion.
Extrait : « Ses mains étaient plus grandes que celles de ma mère. Et plus douces. Il était lent, méthodique, attentionné. Entre ses mains, je me sentais aussi fragile que de la porcelaine.
Je n'ai jamais ouvert les yeux. Nous n'avons pas parlé. Il m'a rasé.Une fois qu'il a eu terminé, j'ai ouvert les yeux. Des larmes coulaient le long de ses joues. J'aurais dû m'en douter. J'avais envie de lui hurler dessus, de lui dire que ce serait plutôt à moi de pleurer.
Dante ressemblait à un ange et j'avais envie de lui mettre mon poing dans la gueule. Je ne supportais pas ma propre cruauté. »
Les fiancés de l'hiver // Christelle Dabos
Quand j'ai commencé à lire Les fiancés de l'hiver, j'ai immédiatement compris pourquoi ce roman à eu un tel succès. Ophélie est très attachante, elle est fragile et s'endurcie au fil des pages. C'est une héroïne imparfaite et c'est cela qui fait la beauté de son personnage. L'auteure lui en fait baver, elle ne lui épargne rien : imaginez-vous, vous retrouvant seule ou presque, très loin de chez vous, avec personne en qui avoir confiance... Il y a d'ailleur un côté politique qui m'a beaucoup plu, comment démêler le vrai du faux, comment savoir à quel personnage faire confiance ? Quand à Thorn, c'est un homme tellement froid que, à partir du moment où il commence à se dévoiler, on apprend à l'apprécier un peu plus "Thorn était un énergumène à peine civilisé, qui culminait deux têtes au dessus d'elle et dont les longues mains nerveuses semblaient exercées aux armes. Mais au moins, il ne l'aimait pas." . J'aime la façon que Christelle Dabos a à imaginer un univers à part entière, de nous propulser dans un autre monde, avec ses codes, sa magie, ses propres notions du temps, de la distance.
Des souris et des hommes // John Steinbeck
Ce roman est l'histoire de deux hommes liés d'une amitié sans limite. D'un côté, il y a Lennie, esprit d'enfant doux et tendre, emprisonné dans un corps d'homme aux mains dévastatrices qu'il ne contrôle pas et ne comprend pas. De l'autre, nous découvrons Georges, un petit homme intelligent, toujours là pour veiller et protéger son ami. Ensemble, ils vont de ranches en ranches pour réaliser leur rêve commun : avoir une ferme. Arrivés à Soldedad, ils vont travailler en compagnie de Slim, Crooks, Carlson, Candy... Mais le fils de leur patron, Curley, qui a pour femme une fille de joie, va chercher des ennuis à Lennie.
J'ai lu ce livre pour le collège d'une traite, il n'est pas difficile, court (170 pages) et comporte beaucoup de dialogues. J'ai lu beaucoup de critique où les personnes trouve la relation entre les deux hommes très comique. Ca n'a pas du tout été mon cas ! J'ai été très peinée à la façon dont Georges traitait Lennie au début : comme il le rabaissait. Ensuite j'ai été très attendrie sur la fin où se dévoile l'amitié qu'il lui porte . Ce livre m'a plu, l'histoire était belle. J'ai beaucoup aimée le personnage de Georges à travers lequel on peut voir une certaine évolution en seulement quelques pages.
La voleuse de livres // Markus Zusak
1939, Allemagne. Dans un train un jour d'hiver, la quinte de toux s'arrêta, tout comme le cœur du petit garçon. Liesel avait vue le regard de son frère s'éteindre, les yeux encore rivés sur le couloir du wagon. On l'enterra dans le cimetière le plus proche de la gare qui suivait. Ce fut le jour où la voleuse de livre commis le premier vol d'une longue liste : un manuel noir tombât de la poche du fossoyeur. Sa mère la quittât peu de temps après, la laissant à sa nouvelle famille : les Humberman. Hans était un homme sage au regard d'argent, ses rides faisaient de son visage un accordéon. Quant à sa femme, Rosa, elle ressemblait à une petite armoire, où un tiroir s'ouvrait pour habiller la fin de ses phrases d'une insulte. Elle rencontra un jeune garçon aux cheveux citron qui devint son meilleur ami, Rudy. La lecture la passionnait et chaque soir Hans et elle lisait quelques pages du livre. Seulement, un soir, un homme vint chercher asile chez eux, un juif. Une fabuleuse amitié se noua entre cet homme et la petite fille basé sur un point commun : leur imagination.
Dans
ce livre, Markus Zusak nous fait partager la vie de Liesel Meminger à
travers les yeux de la mort. Et c'est cela
qui apporte une touche d'originalité ainsi qu'un souffle de
fraicheur au livre. L'auteur a aussi gratifié sa narratrice d'un humour assez
noir parfait pour le personnage. En choisissant la Mort on pourrait s'attendre à quelque chose de morbide et très
sombre, mais au contraire. L'écriture et très fluide et très
belle. Dès le début nous avons conscience de la fin des
personnages. Et l'auteur ne le cache pas, car ce qui est intéressant
est le chemin qui nous a mené à ça, comment cela est arrivé et
pourquoi. Quant aux personnages,
ils m'ont tous beaucoup plu. Certains sont détestables, têtes à
claques, mais à la fois touchants. Chaque personne est attachante à
sa manière.
Ce
livre est le plus gros coup de cœur que je n'ai jamais eu. Il m'a
fait passé d'un état à un autre d'une ligne à une autre. J'ai été
particulièrement touchée par le personnage de Rudy en qui je me suis
reconnue. Le film a été lui aussi un coup de cœur.
La 5e vague // Rick Yancey
1ère Vague : Extinction des feux 2e Vague : Déferlante 3e Vague : Pandémie 4e Vague : Silence
La 5e Vague arrive... Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir À l'aube de la 5e Vague, sur une bretelle d'autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper. Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés. Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu'à ce quelle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son seul espoir de sauver son petit frère, voire elle-même. Du moins, si Evan est bien celui qu'il prétend. Mais la jeune fille doit d'abord faire des choix : entre confiance et paranoïa, entre courage et désespoir, entre la vie et la mort. Va-t-elle baisser les bras et accepter son triste sort, ou relever la tête et affronter son destin ? Car ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.
Depuis le temps que ce livre trainait dans ma PAL j'ai enfin trouvé le temps de le lire ! Pour commencer, j'ai beaucoup aimé le fait que le livre soit divisé en plusieurs partie où l'on voit le point de vue des plusieurs personnages. Malgres que je ne suis pas le type de personnes a aimé les histoire d'extraterrestre, celle ci m'a beaucoup plu et en particulier le personnage de Evan. C'est un garçon très mystérieux et je pense que toute les filles qui ont lu ce roman le diront : IL EST L'HOMME PARFAIT !
En ce qui concerne le film, je l'ai trouvé très respectueux du livre, de plus j'aime beaucoup Chloë Grace Moretz qui incarne parfaitement le personnage de Cassie.
Le Bonheur de A à Z // Barry Jonsberg
Si vous voulez un peu de couleurs et de bonheur à mettre dans votre sac, ce livre est fait pour vous. Candice, 12 ans, atteinte d'autisme fait le bilan de sa vie de A à Z. Se rendant compte qu'elle est entourée de chagrin, elle décide de rendre sa famille, ses amis et son poisson rouge heureux. Nous la suivons donc dans cette aventure qui va boulverser son quotidien. J'ai simplement adorée ce livre, Candice est très touchante de part par son innocence d'enfant mais aussi par sa determination et son envie. Je trouve que son oncle Brian la décrit telle qu'elle est : "Tu ne chantes que les airs que tu inventes, ma Minette, et tu ne danses que les danses que tu inventes. Tu ne joues la partition de personne, à part la tienne. Tu vois le monde à ta façon, qui est différente de toutes les autres. Et tu sais quoi ? Parfois j'aimerais bien le voir comme toi. Ce serait bien si nous le voyons tous comme toi, je crois que les choses se passeraient mieux." Et je suis tout à fait d'accord avec lui, si nous voyons tous les choses sous le même angle qu'elle, le monde ne serait pas celui qu'il est aujourd'hui.